jeudi 11 février 2016

Cher accordéon

 C’est vrai, tu es imposant.
Mais dès que tu te déplies, tu entraînes les danseurs,
sur toutes ces danses populaires :
Valse, tango, boléro, cha cha cha.
Que de rythmes qui se partagent au son de ton souffle !
Aujourd’hui, je te découvre.
Non comme musicienne, mais comme danseuse.
Tu m’emportes dans tes mélodies jusqu’au bout de la nuit.
Désormais, tu es entré dans ma demeure.
Posé sur les genoux de ma petite,
sous la pression de ses doigts,
en harmonie avec ses bras,
tu envahis mon logis,
avec tes sons encore timides,
mais qui s’imposent au fil du temps.
Devenu l’instrument de mes mouvements,
tu deviens l’objet de mes plaisirs.
Sois le bienvenu parmi nous,
Accordéon.


Isabelle THEROND

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