mercredi 22 juillet 2015

Une forme de mobilisation? À vos crayons!

Voici qu’en janvier 2015, nos valeurs et nos droits ont été attaqués. Nous sommes nombreux à être descendus dans la rue pour exprimer notre refus de la peur du terrorisme et défendre nos attachements aux principes d’égalités et de liberté. Cette mobilisation a été soutenue dans le monde entier, par de nombreux mouvements collectifs.
Depuis cette date d’autres actes terroristes ont eu lieu un peu partout sur la planète, obligeant des populations entières à se soumettre à des lois tyranniques, à fuir pour leur survie ou à rentrer en résistance.

En plus de cette réalité, on peut constater que depuis de nombreuses années nous sommes soumis à une autre forme de terrorisme, celle des riches impitoyables qui n’ont pas de scrupule à continuer à s’enrichir sur le dos d’une majorité de personnes.
La Grèce est un exemple parmi des milliers.
À notre échelle nationale, la France, la situation des exploitants agricoles n’est qu’un bout de l’iceberg. Qu’il y ait des riches dans le monde, ceci ne me dérange pas, mais qu’ils deviennent de plus en plus riches sur la détresse et la misère d’une population, ceci m’insupporte.

Le point commun de ces deux situations est la destruction d’un modèle sociale défendant la liberté, l’égalité et la fraternité des peuples.

Alors aujourd’hui, j’ai envie de crier mon indignation contre tout ce qu’il se passe autour de nous que ce soit le terrorisme ou l’écrasement des pauvres par les riches. Car ces deux phénomènes ont la même ambition « devenir les maitres du monde » et je pense qu’ils s’alimentent respectivement.
Consciente que mon indignation apportera peu de choses, mais je me suis tout de même dit, que si chacun d’entre nous prenait sa plume et écrivait des mots ou des dessins de soutien autant pour les combattants et les victimes du terrorisme, mais aussi pour toutes ces victimes du modèle économique qui gère le monde, nous pourrions lutter contre ces idéologies.
Car comme Pierre RABHI a pu écrire, nous sommes tous des colibris :

« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »

Je fais l’hypothèse que ces fanatiques comptent beaucoup sur notre inertie sociale. Les terroristes ont peur des mots, les riches incrédules ont peur des forces collectives. Donc, montrons notre volonté de voir les choses changer. Je vous invite tous à me suivre en affichant sur vos sites, vos profils Facebook quelques mots comme :

Non à la terreur ! Non à l’esclavagisme ! Oui à la liberté ! Oui à l’interculturalité ! Oui à la solidarité ! Oui à l’égalité entre citoyens de la terre ! Oui à la liberté de vivre dignement !

                                                                                    Isabelle , une citoyenne du monde