dimanche 31 mai 2015

La petite Jeanne et le trou noir

La petite Jeanne et le trou noir
Tout commence ce 23 novembre 2014. La petite Jeanne[1], dans son manteau rouge, arrive chez sa mère-grand. Tout d’un coup, elle ne peut plus maitriser ses yeux et sa bouche qui fait des « clic, clic ». La petite Jeanne a très peur de perdre ses mots et de ne jamais les retrouver. Elle les voit sortir de sa bouche dans une danse faribolistique. Ils lui donnent le tournis, car ils n’arrêtent pas de danser autour de sa tête.
En fait, il apparaît que depuis la veille, au CNRS de Marseille, une cape spéciale a disparu. Cette cape a le pouvoir de rendre invisible, elle est programmée à partir d’un nouveau logiciel que les chercheurs ont créé. Leur intention est qu’elle soit utilisée pour faire uniquement le bien, seulement c’est un prototype qui n’est pas finalisé. Et ils n’avaient jamais imaginé qu’elle soit dérobée.
Pourtant, depuis le début du mois Gargamelle tente, à tout prix, de s’introduire dans les locaux du CNRS de Marseille pour s’emparer de cette cape. Son intention est de suivre un Schtroumpf jusqu’à son village, afin d’attraper tous les habitants et créer sa pierre philosophale, qui lui permettra de fabriquer de l’or. Il veut s’enrichir afin de régner en maitre sur la forêt.
Il semblerait qu’il ait été surpris, lors de son cambriolage au CNRS, par la petite Jeanne. Gargamelle l’ayant aperçu lui a jeté un sort pour lui faire perdre la mémoire.
C’est à cause du sort que la petite Jeanne perd tous ses mots. Un trou noir dans son cerveau s’est formé pour effacer tous ses souvenirs.
Mère-grand, malgré sa peur et sa panique appelle Merlin l’enchanteur pour qu’il sauve Jeanne.
Merlin arrive au chevet de Jeanne et prépare un antidote pour conjurer le sort de Gargamelle. Cependant, la crainte de Merlin l’enchanteur est que ce dernier soit à côté d’eux pour les empêcher de détruire son sort, car il peut être invisible.
Alors il imagine une stratégie avec la Schtroumpfette et les chercheurs du CNRS. La Schroumpfette a pour mission d’occuper Gargamelle. Elle doit lui faire croire qu’elle le conduira jusqu’au village des Schtroumpfs.
Les chercheurs du CNRS reprogramme la cape de telle manière qu’elle ne fonctionne pas si la personne, qui la porte, fait du mal. Mais il faut faire vite, car ce nouveau programme n’est que temporaire. Il ne peut fonctionner seulement durant 2 heures. Pendant que les chercheurs du CNRS conduire Gargamelle jusqu’à une cage, cachée dans un buisson afin de l’emprisonner.
Pendant ce temps, Merlin l’enchanteur arrive à annuler le sort qu’a reçu Jeanne. Très rapidement, le trou noir disparaît et les mots ainsi que les souvenirs de Jeanne reprennent leur place dans sa tête. La petite Jeanne retrouve le sourire et a envie de danser faribolistiquement comme ses mots lorsqu’ils tournoyaient autour de sa tête.
La cape a perdu son pouvoir d’invisibilité, car Gargamelle a réussi à déjouer le plan de la Schtroumfette et il a tenté de la faire prisonnière. Heureusement, elle était accompagnée de l’inspecteur Gadget qui a pu appréhender et enfermer Gargamelle dans la cage.
Afin de lui donner une bonne leçon, Merlin l’enchanteur lui jette un sort - qui peut être seulement provisoire – qui l’oblige à être gentil. Durant plusieurs jours, à chaque occasion où Gargamelle envisage de faire du mal à quelqu’un, il perdra la mémoire et oubliera sa méchanceté.
Pour la cape, les chercheurs du CNRS avec l’aide de Merlin l’enchanteur l’ont mise en sécurité. Ils continuent à réfléchir ensemble pour que cette cape soit utilisée uniquement pour le bien.
Depuis Jeanne et tous ses amis jouent, dansent chantent. Une grande fête a été organisée en l’honneur de Jeanne. Les chercheurs du CNRS de Marseille ont accepté de sortir de leur laboratoire et sont venus s’amuser avec tous les amis de Jeanne.
Isabelle THEROND.




[1] Héroïne de d’Erick ORSENNA « la grammaire est une chanson douce. »

jeudi 28 mai 2015

SOS- Recherche de la dignité

- SOS - Recherche de la dignité
Voilà que j’arrive dans ce lieu.
La personne avec qui j’ai rendez-vous n’est pas là.
La voici… elle m’appelle « Madame V », je ne réagis pas, je suis madame T.
Est-ce volontaire ?
L’entretien se passe la porte ouverte.
Mon interlocuteur regarde ce qu’il se passe dans le couloir… il n’est pas avec moi !
Pourquoi m’avoir fait venir ? Je n’ai plus envie d’être là, je voudrais partir !
Pourquoi je ne le fais pas ? Qu’est-ce qui me retient ?
Maintenant c’est à moi de prendre la parole.
Je ne suis pas cohérente. Je sens mon corps qui se referme.
Je parle… il fouille dans ses dossiers… il me dit « Continuez, je vous écoute ».
J’arrête de parler.
L’entretien prend fin… ouf !
Je pars, sous une inondation de colère.
Contre mon interlocuteur, qui a une attitude dédaigneuse.
Contre moi-même, qui n’ai plus de dignité.
J’entends ce bruissement de la perte d’estime de soi.
Je suis saisie par les grincements de la culpabilité.
La culpabilité de se laisser perturber.
La culpabilité de ne pas être moi-même.
Comment trouver la force de rester soi-même ?

Isabelle THEROND

mercredi 13 mai 2015

le rêve nourrit l'espoir

Le rêve nourrit l’espoir…
L’esprit vient d’un rêve,
Un rêve vient d’une envie,
Une envie vient d’une image,
Une image vient d’un paysage,
Un paysage vient de la nature,
La nature vient d’une fleur,
Une fleur vient d’une graine,
La graine vient de la terre,
La terre vient de la vie.
La vie nourrit la terre,
La terre nourrit la graine
La graine nourrit la fleur,
La fleur nourrit la nature,
La nature nourrit le paysage,
Le paysage nourrit l’image,
L’image nourrit l’envie,
L’envie nourrit le rêve,
Le rêve nourrit l’espoir.

Isabelle T.

LA CLÉ


Il m'arrive parfois,
Lors du plaisir de rentrer chez moi,
De chercher la clé qui n'existe point,
Comme cette sonnette
Que l'étranger cherche en vain. 
La clé est dans la tête,
Prisonnière de nos habitudes. 
Comme cette petite crevette, 
Au fond de cette eau douce tropicale,
Ma clé est quiétude. 
Pour cette maisonnette, 
Que je veux joviale.
Ma clé que je veux imaginaire,
Est là pour libérer de l’inimaginable,
Les esprits doctrinaires,
Qui enferment autrui dans l’inconcevable.



Isabelle THEROND