Voici
qu’en janvier 2015, nos valeurs et nos droits ont été attaqués. Nous sommes
nombreux à être descendus dans la rue pour exprimer notre refus de la peur du
terrorisme et défendre nos attachements aux principes d’égalités et de liberté.
Cette mobilisation a été soutenue dans le monde entier, par de nombreux
mouvements collectifs.
Depuis
cette date d’autres actes terroristes ont eu lieu un peu partout sur la planète,
obligeant des populations entières à se soumettre à des lois tyranniques, à
fuir pour leur survie ou à rentrer en résistance.
En
plus de cette réalité, on peut constater que depuis de nombreuses années nous
sommes soumis à une autre forme de terrorisme, celle des riches impitoyables qui
n’ont pas de scrupule à continuer à s’enrichir sur le dos d’une majorité de
personnes.
La
Grèce est un exemple parmi des milliers.
À
notre échelle nationale, la France, la situation des exploitants agricoles n’est
qu’un bout de l’iceberg. Qu’il y ait des riches dans le monde, ceci ne me
dérange pas, mais qu’ils deviennent de plus en plus riches sur la détresse et
la misère d’une population, ceci m’insupporte.
Le
point commun de ces deux situations est la destruction d’un modèle sociale
défendant la liberté, l’égalité et la fraternité des peuples.
Alors
aujourd’hui, j’ai envie de crier mon indignation contre tout ce qu’il se passe
autour de nous que ce soit le terrorisme ou l’écrasement des pauvres par les
riches. Car ces deux phénomènes ont la même ambition « devenir les maitres
du monde » et je pense qu’ils s’alimentent respectivement.
Consciente
que mon indignation apportera peu de choses, mais je me suis tout de même dit, que
si chacun d’entre nous prenait sa plume et écrivait des mots ou des dessins de
soutien autant pour les combattants et les victimes du terrorisme, mais aussi
pour toutes ces victimes du modèle économique qui gère le monde, nous pourrions
lutter contre ces idéologies.
Car
comme Pierre RABHI a pu écrire, nous sommes tous des colibris :
« Un jour, dit la
légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés,
atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri
s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le
feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit :
« Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas
éteindre le feu ! »
Je
fais l’hypothèse que ces fanatiques comptent beaucoup sur notre inertie
sociale. Les terroristes ont peur des mots, les riches incrédules ont peur des
forces collectives. Donc, montrons notre volonté de voir les choses changer. Je
vous invite tous à me suivre en affichant sur vos sites, vos profils Facebook
quelques mots comme :
Non à la terreur ! Non à
l’esclavagisme ! Oui à la liberté ! Oui à l’interculturalité !
Oui à la solidarité ! Oui à l’égalité entre citoyens de la terre !
Oui à la liberté de vivre dignement !
Isabelle
, une citoyenne du monde